Domino En toute objectivité.
Messages : 46 Humeur : Rêveuse
| Sujet: [CRITIQUE] - Candidature de Domino // Acceptée Dim 27 Sep - 14:10 | |
| Quelques précisions : - Pseudo : Domino - Âge : 19ans - Disponibilités : Min 4x par jour xD - Motivations : J'aime lire, écrire, la franchise, l'approbation de la critique, l'envie de se surpasser... Quoi de mieux qu'initier les futur(e)s écrivain(e)s. Analyse d'un texte : - URL du texte : L'auteur ne veut pas que je divulgue les autres chapitres donc le voici en spoiler. - Spoiler:
Chapitre 1 – Un cœur vide
" Des rêves pleins les yeux et des peurs pleines le cœur "
Une description bien vague à mon égare, mais je n'y suis pour rien, je suis comme cela, vide et solitaire. Je ne vis pas dans le même monde que vous, seul mon corps est ma prison en ce monde. Je survis dans un monde où les ténèbres ont le maître mot, j'invente des histoires qui me permettent de m'évader chaque jour et chaque seconde mais quand arrive la fin, mon cœur se déchire puis les chaînes de la vie me rattrapent et m'emprisonne.
Je me présente, je m'appelle Elina Artiamiste, j'ai 19 ans et je suis une humaine enfin en apparence … Je vis dans un petit appartement dans la ville de Paris. Ma vie n'a rien d'extraordinaire, je me lève, je pars travailler puis je rentre chez moi. Ces instants sont le plus tranquille seul dans le noir, je me sens un peu revivre mais cela ne dure jamais longtemps. Je n'ai aucune famille, aucun amis, aucunes connaissances sentimentales, les seules personnes qui me côtoient ne sont guère intéresser par ma personne, ils ne sont la que pour mon argent. Mes parents sont mort il y a treize ans et j'ai hérité de leur fortune et ces vautours volent au-dessus de ma tête, ainsi que ma tutrice. Qui le prennent mon argent, qu'ils me dépouillent, je n'en ai rien à faire, je n'en ai jamais voulu et jamais je n'y toucherais. Je veux seulement vivre, vivre loin de vous et de cette planète qui ne fait que blesser les gens.
Aujourd'hui est une journée comme toutes les autres, je dois paraître et faire paraître aux autres ma volonté de vivre, tout comme un roi qui chaque jour salut son peuple pour lui montrer sa force et sa présence. Et si moi, je ne voulais plus me lever, ne plus paraître et faire croire aux autres que je suis heureuse, qui s'inquièterait un jour de moi tout simplement ?
J'entends à peine la sonnerie de mon réveille mais assez pour que mes yeux s'entrouvrent. J'observe cette petite pièce dans la pénombre matinale. Je n'ai jamais ressenti le besoin d'acheter des tonnes de meubles, d'objets inutiles, juste le nécessaire. Un matelas posé à terre avec une couette et un ensemble de lit blanc, une petite armoire juste assez grande pour le peut d'affaire que je possède. Une petite table et une chaise, une seule de toute façon personne ne vient jamais. Une ampoule au plafond solitaire avec son fil électrique, les fenêtres dépourvus de rideaux. Un mini frigo pour quelques bouteilles d'eau et des denrées périssables. Les murs de ce studio ne sont même plus blancs, le temps les a défraîchis et de petites fissures font leurs apparitions. Ma tutrice m'avait dit un jour que mon appartement était aussi grand que ces toilettes et aussi meublé, mais que pourrais-je avoir besoin d'autre ? Même avec les sous de mes parents, je ne ressens pas le besoin d'acheter des tas et des tas d'objets rares et inutiles, de toute façon je n'ai jamais utilisé un seul centime de leurs argents, pour le plus grand plaisir de ma tutrice, qui ne l'est plus d'ailleurs plus vu que je suis majeur, mais elle croit toujours devoir m'élever. Elle veut surtout le reste de la fortune pour faire fabriquer sa troisième maison ainsi que faire bonne impression dans la haute société.
Voilà donc le début de cette journée, aussi vide que cet appartement. Je me lève et je rentre directement dans la salle de bain. Je me lave en vitesse. En sortant de la douche je passe devant la glace et je vois une fille qui m'est étrangère, de taille moyenne, fine peut être trop maigre d'ailleurs, des yeux vert provocateur, des cheveux mi-long, châtain clair et ondulé, un sourire hypocrite … Je m'habille avec un petit chemisier blanc et un jean bleu clair puis je pars sans prendre de petit déjeuner. A peine sortit de cet espace clos et paisible je me retrouve dans ce monde si vivant, si terrifiant, qui m'intoxifient et me donne l'impression que mon cœur pèse dix fois plus lourd.
Je ne m'attarde pas plus longtemps et part pour mon travail. Je travaille comme serveuse dans un restaurant français qui n'a rien d'extraordinaire. C'est un petit restaurant dans un quartier en pleine activité, d'aspect extérieur peut attrayant l'intérieur ressemble à une bonbonnière usée, d'un bleu vieilli. Quelques tables et chaises en bois posées par-ci, par-la sans vraiment d'emplacement spécifique. La nourriture qui est servit ici est mangeable mais sans grand intérêt c'est bien pour cela que les seules personnes qui viennent manger sont les ouvriers du coin qui on peut de moyen. Le patron est un vieux croûton grassouillet, les cheveux châtains et les yeux marrons. Je crois qu'il s'appelle Roger. Il s'occupe de préparé les plats. Stéphano, un apprenti cuisinier aide Roger. Stéphano est assez chétif, un petit blond aux yeux bleus avec des lunettes mais il a l'air sympa. A vrai dire je ne lui ai jamais parlé. Lisa sert les plats avec moi. Les cheveux noirs et coupés court, elle ressemble à une enfant. Malgré tout le temps que nous passons ensemble les seuls mots que je leurs ai adressés est le " bonjour " du matin. Dans le silence le plus mortel j'accomplis mon service sans broncher sans aucune pose. A midi je ne mange presque rien, un bol de riz et un verre d'eau. Pas plus que nécessaire et juste assez pour supporter le reste de la journée. A trois heures, mon service se termine enfin. Je sors du restaurant et me stoppe nette devant ce que je vois. L'ancien chauffeur de mes parents avec leur voiture qui m'attend au garde a vous, prêt à partir pour remplir, je ne sais quel devoir.
Une petite courbette et ces mots qui me feraient vomir si seulement j'avais un quelque chose dans l'estomac : - Je vous pris Mademoiselle, Madame vous attend.
Madame ? Cette sorcière ? Je ne l'aurais vraiment pas appelé comme cela … Instinctivement, je mordille ma lèvre inférieure en essayant de trouver une échappatoire. Je n'ai jamais aimé ses réunions de " famille ", de plus je pressens que ma tutrice va encore me faire tout son baratin pour que je suive son exemple. A cet instant je vois son image, une femme d'une cinquantaine d'année, les cheveux long et roux qu'elle coiffe en chignon, les yeux marrons, ni maigre ni grosse, portant toujours je ne sais quels tailleurs haute-couture. Elle me reproche de ne pas montrer mes sentiments mais je les montre … quand j'en ai besoin. Comme il y a treize ans, le jour de la mort de mes parents … nous devions partir à la montagne et retrouver notre chalet installer dans un petit village. A cette époque de l'année la neige était en abondance, j'aimais la neige … Notre maison en ville ressemblait au manoir dans les vieux films, avec un grand escalier juste à l'entrer, des tonnes de tapis, des tonnes de meubles anciens, une cheminée et une chaleur accueillante. Mais la soirée avant notre départ quelqu'un sonna … Tous les gardiens, chauffeurs ou tout employés étaient déjà partit en congé. Mon père sortit du salon ou je me trouvais avec ma mère, pour aller ouvrir. Tout se passa très vite ? On pourrait le croire, on pourrait le vouloir mais non. L'homme qui rentra dans la maison armée d'un poignard se délecta de la scène et pris le plus grand plaisir à faire souffrir mes parents et à les tuer. Et comme si cela n'était pas suffisant, il s'approcha de moi et me chuchota avec un sourire ensanglanté " souvient-toi ". Je m'en souviens toujours ainsi que la nuit qui suivit. Seule, étrangère dans ma maison, le sang de mes parents souillant mon innocence. La première personne qui rentra dans la maison était un policier et je pus voir dans ces yeux mon reflet, terrorisé, apeuré, effrayé mais surtout immobile dans tout ce sang, juste mes larmes et ma respiration me trahissait. On pourrait croire qu'il courra vers moi, me pris dans ces bras pour m'emmener loin de toute cette horreur mais non … il courut dehors vomir, appela ces collègues et ne revient jamais.
La douleur de ce moment me fit revenir à la réalité accompagnée d'une déchirure au cœur. Le chauffeur était toujours devant moi immobile attendant une réaction de ma part. A ce moment la tout se passa très vite, le chauffeur reçu un coup de téléphone, qui le fit me quitter du regard assez longtemps pour que sans réfléchir mes jambes se mettent à courir à toute allure. Je ne sais vraiment pas où je vais, je sais juste que je veux les fuir tous qui qu'ils soient. Je cours, je cours, je cours, je ne réfléchi pas à l'endroit où je vais, de toute façon ma vu est brouillée par mes larmes, traîtresses que faites-vous là ? Depuis combien de temps je cours, dix minutes, une heure ? Je n'en sais vraiment rien mais je continu, rien ne m'arrêtera pour l'instant. Puis je me stoppa et rien d'autre … Quand je repris conscience et que je me reconnecta a la réalité, je ne vis rien au départ il faisait trop sombre. Puis ma vue s'habitua et je vis que je me trouvais dans un bois ou une forêt en tout cas cela y ressemblait. Ce qui était étrange, c'est que je ne me rappelais pas que dans cette ville grouillante de monde et où personne ne se connaît, il existe un endroit si solitaire et si immense. Je mit un temps avant de me remettre en marche, j'observais et j'écoutais le silence. Ces décors ressemblaient plus à un rêve, immense, solitaire et le plus étrange encore vierge, jamais explorer par l'homme. Aucun sentier, aucunes trace même toute petite de vie humaine. Et à ma connaissance aucun espace vert, aucune forêt, si belle, se trouvait à paris ou au alentour, bien sur, il existe des tonnes de forêt dans la banlieue mais toutes on perdu leur âme et obéissent à la volonté de l'homme. Celle si était solitaire, sauvage, hostile et ma présence en ce lieu était presque un sacrilège, une offense à ce lieu magique et pourtant tous les lieux ou je suis aller c'est dans celui la que je me sens le plus a ma place. Le son d'un petit ruisseau, la douce odeur de l'eau semblait vouloir penser mes blessures. Je m'assis contre le tronc d'un vieux saule pleureur, le vent caresse mon visage et le soleil réchauffe mon corps glacial. Puis mes yeux se fermèrent. Un monde sans faut-semblant, sans paraître, existerait-il vraiment ? J'en rêve depuis toute petite. Tout est si calme, si paisible et a la foi si vivant, j'aime cet endroit je veux y rester pour toujours.
A demi-consciente entre le rêve et la réalité, je pu remarquer le silence qui pesa tout d'un coup. La nature si bruyante il n'y a même pas une seconde et devenu si silencieuse, puis le bruit tant redouté. Un bruit de pas … un pas humain …
- Pourquoi avoir choisi ce texte : Écrit par un auteur que j'ai appris a connaître par la suite. Qui possède une imagination débordante et qui mérite, je le pense, d'être davantage connue/lue. - Critique : Imagination du sujet : 7/10 Orthographe + Syntaxe : 4/10 Style : 8/10 Contexte : 7/10 Mise en bouche : 9/10 Descriptions : 8/10 Recherches, exploitation du sujet : 6/10 Personnages : 7,5/10 Suspense : 9/10 Avis : Une introduction simple, vaste et efficace qui directement nous plonge dans la mélancolie qui entoure le personnage. Les descriptions simples et complètes, elles permettent de nous imaginer clairement les lieux qu'Elina nous décris dans ce monde qui l'intoxique de toute part. Par contre la description des autres personnages qu'elle rencontre ne nous laisse pas le loisir de nous imaginer clairement leur physionomie et encore moins le caractère qu'ils pourrait (ou non) posséder. De plus l'introduction est longue est morne, c'est la pure description d'une journée comme une autre étalée sur un bon kilomètre de pages... Je n'insinue pas que c'est du blabla inutile, loin de là, mais la réduction de certains endroits rendrait une lecture plus fluide et moins déprimante sur la pauvre vie d'Elina, car là on a plus envie de la plaindre et non de l'aider... C'est notre héroïne ne l'oublions pas ! La coupure entre la paisible vie monotone d'Elina et l'action est radical, arrive trop vite, elle aurait pu être amené avec plus de subtilité... Exemple. Au lieu de - Citation :
- A trois heures, mon service se termine enfin.
Je sors du restaurant et me stoppe nette devant ce que je vois. Elle aurait pu mettre - Citation :
- A trois heures, mon service se termine enfin après cette journée qui ne fait que me rappeler que mon existence n'est qu'un éternel recommencement.
Je sors du restaurant, baissant le regard au monde exalté qui m'effraie et m'étouffe un peu plus chaque jour. Les voitures qui passent à toute vitesse sur la svalte font un bruit assourdissant qui m'incite davantage à presser le pas en direction de mon pittoresque appartement. Une voiture klaxonne et freine sur le bas côté, juste à ma hauteur, je lève les yeux sans grand intérêt et me stoppe nette devant ce que je vois.
Après l'entrée en scène du chauffeur, les questions se bousculent, le doute et l'incompréhension se mêlent. On mélange le passé, le présent, s'en réellement comprendre où cela va nous mener mais d'une part cela nous plonge, sans le savoir dans le monde dans lequel nous allons rentrer peu de temps plus tard... Cet intrus n'est, à mon goût, pas assez décrit et la scène décrivant le commencement vital de cette fiction n'est pas assez exploitée par rapport à l'introduction précédente. - Citation :
- L'homme qui rentra dans la maison armée d'un poignard se délecta de la scène et pris le plus grand plaisir à faire souffrir mes parents et à les tuer
Les parents auraient pu tenter de se défendre, de protéger l'enfant, l'enfant se cacher tout en assistant au carnage qui marquera à jamais sa mémoire, d'appeler la police, d'assener un violent coup à leur agresseur avant de tomber sous le pointe d'un couteau en pleine poitrine (exemple)Par contre dans la phrase qui suit le "souviens-toi" me laisse espérer un retour en force de cet homme, il me semble, qu'avec une part de discrétion, l'auteur a voulu amener le doute, le questionnement mais aussi l'incertitude en tout lecteur, de manière à amener le questionnement mais également l'oubli, jusqu'à sa prochaine (je l'espère) réapparition. L'effroyable moment de son enfance qui pourrait amener à la compréhension de son mutisme durant l'introduction n'est pas assez exploité. Sauf si l'on possède de l'imagination, le passage qui décrit qu'elle est restée chez elle pourrait être traduit chez quelqu'un ne possédant aucun aspect d'évasion, part une simple évocation d'une enfant qui s'est "à peine" rendue compte de ce qui se passait et ne prend part à la réalité qui l'entoure lorsque la police découvre les corps mutilés de ses parents. La suite se passe vite et nous envoi vers une fin qui ne nous donne qu'une envie, en savoir davantage... On reste sur notre faim, se qui j'en suis sûre fait tout le mérite de cet auteur. Cette façon de pousser le lecteur au doute et à la confusion, pour l'inciter à se perdre dans la lecture, pour en connaître davantage sur cette pauvre Elina perdue dans ce vaste monde. Se saut rapide dans une sorte de monde parallèle attise le lecteur! Malgré bon nombre de fautes d'orthographe, de constructions de phrases, de syntaxes ou encore d'exploitations des différents temps, je ne peux que conseiller cette histoire, qui malgré quelques oublis permettrait à n'importe qui de s'y perdre corps et âme. Ne serait-ce que pour ce suspense constant qui l'entoure et revient à chaque chapitre de l'histoire.
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